Confiance et Politique. Archaïsme de la Macronie.

8 septembre 2025 Évènement d’une portée insoupçonnée.
Les députés, représentants des citoyens et des citoyennes de France, ont refusé d’accepter le vote de confiance demandé par leur Premier Ministre François Bayrou.
Largement majoritaire avec 364 votes (sur 577) les opposants regroupés, toutes tendances confondues, ont balayé les dernières velléités du tandem de la MACRONIE/MEDEF.

Mais quel pouvait bien être le non-dit bien caché tout au long de ces quinze derniers jours ?
Pour le savoir le décor est déjà planté : en France des élections générales sont prévues dans les deux années à venir.
Il s’agit tout d’abord des Municipales de 2026 (qui devaient permettre la préparation tranquille de l’élection présidentielle de 2027) mais le courant dégagiste actuellement à l’œuvre risquait de compromettre la routine électorale française. Alors que faire ?
Le vote du budget de l’Etat Français tombe à point nommé. Avec, par exemple l’année blanche bienveillante pour le grand patronat et bien d’autres gâteries d’un montant de 40 milliards d’Euros la motion de confiance, jamais utilisée durant les cinq années précédentes par les gouvernements successifs, promettait d’organiser un simulacre de chaos doublé d’une arrière-pensée bien politicienne décrite ci-dessous.
Incitatif au-delà de tout, le doublement en dix ans du patrimoine des plus riches du pays donne des ailes à ces derniers pour aller plus vite et plus loin en organisant de concert avec la Macronie l’incontournable austérité arrosée d’un gros zeste autoritaire. Après avoir méthodiquement gonflé la dette publique mais aussi la dette privée pour justifier la cure d’amaigrissement budgétaire promise aux travailleurs les duettistes de plateaux télés en plateaux télés ont répandus sans discontinuer leurs mensongesdans l’espoir de créer la peur chez les élus de la République.

Donc rien de nouveau sous le soleil et bien si.
Mal leur en a pris.
Depuis 1983 l’assurance "tous risques" représentée par le parti raciste FN/RN permettait une douce et délicieuse alternance pour les dominants. Le partenariat entre un parti dit « socialiste » faisant une politique de droite et un parti de droite faisant une politique de droite est tombé en désuétude. Pourtant les tours de rôle était bien rodés mais, mais pour les élus d’extrême droite, opposants de pacotille comme chacun le sait, cette image est devenue tellement inconfortable, voire intenable pour espérer se représenter devant les électeurs et les électrices qu’ils ont été contraint de faire un choix douloureux : quitter le Titanic du Macronistan en espérant l’amnésie des Français sur leur véritable utilité politique.

Toujours, le grain de sable se trouve là où la confrontation est la plus directe, en nous-mêmes.

Le raté électoral de Monsieur Macron en 2024, survenu après sa dissolution de la Chambre des Députés qui, pensait-il, devait lui réussir à obtenir une plus grande majorité parlementaire ou, mieux, obtenir une majorité de Lepénistes avec qui gouverner la France mais qui échoua. A nouveau, le même combine réapparait servie par Monsieur Bayrou qui réalise le super raté le plus retentissant de toute la cinquième République. Être le seul de la dynastie des Premiers Ministres a ne pas obtenir la confiance y compris de ses meilleurs alliés en assurance "tous risques" cités plus haut.
Que se passe-t-il donc qui ne soit pas écrit ni dit dans les grands journaux et les télévisions ?
Le dur principe de la réalité.
L’échec présidentiel de 2024 se poursuit et s’amplifie.
En 2024 c’est le peuple qui avait tranché en souverain,
En 2025 ce sont ses représentants qui ont tranché.
Le monarque présidentiel doit partir.