Pouvoir et mensonge, pléonasme du Ver-lion.
La théorie Marxiste comporte une ligne directrice, sorte de ligne éditoriale où le capitaliste effectue toujours un prélèvement indu sur la nature. Ainsi, du simple fait de sa naissance et de ses nécessaires acquisitions terrestres pour sa simple existence, l’homme est rendu, pour ainsi dire, responsable du fait lui-même. Aussi, pervertir à l’extrême le sens des mots (et donc du langage) est l’une des tâches coutumières du capitaliste.
L’acceptation pleine et entière de l’idéologie capitaliste empêche la compréhension critique du réel et la citation suivante la confirme jusqu’à l’abomination.
Exemple avec ce qui suit :
(Karl Rove, en 2002) : « Nous sommes un empire maintenant et quand nous agissons nous créons notre propre réalité. Et alors que vous étudierez cette réalité, – judicieusement, si vous voulez, – nous agirons de nouveau, créant d’autres nouvelles réalités, que vous pourrez à nouveau étudier, et c’est ainsi que continuerons les choses. Nous sommes les créateurs de l’histoire... Et vous, vous tous, il ne vous restera qu’à étudier ce que nous avons créé »
C’est ainsi que l’exceptionnalisme indéfectible anglo-saxon s’exprime, sans entrave ni pudeur. La bête immonde fasciste tente une énième diversion d’idéologue corrompu au-delà de l’imaginable.
Mais voilà, à son hégémonie et son inhérent mensonge mortifère, l’internationale capitaliste se trouve soumise à la fin de son temps. La puissance économique du mouvement internationaliste BRICS* lui porte un coup fatal.
Le capitaliste, c’est sa nature, tente vainement de rendre vrai un quelconque échange construit à l’aide de son système inique mais le plus simple des échanges de type troc, en ne tenant pas compte du concept de temps, va directement à l’encontre de l’intérêt égoïste de l’exploiteur.
En quoi ? La réponse, évidente, est tellement invisibilisée par ce dernier (l’exploiteur) que l’exploité n’en soupçonne aucunement le résultat gravissime, existentiel réalisé à son encontre.
Faire en sorte que la chronologie soit l’événement à la place de l’événement lui-même. Ainsi le faux (le mensonge) peut supplanter allègrement le réel. Pourtant le mensonge n’est pas le contraire du vrai car toute chose, pour se comprendre, détient son contraire et donc expliquer le vrai par le mensonge ne permet aucunement la compréhension des choses.
Conclusion.
Nous sommes déjà dans la société du mensonge et définir le mensonge est devenu primordial.
Qu’est-ce que le mensonge ? Pour faire simple, c’est la non-communication, car le menteur ne communique pas, car on ne communique pas un mensonge, car un mensonge est le non-réel, et que le non-réel est rien, et communiquer rien n’est pas communiquer.
On ne peut imaginer une société fondée sur le mensonge, une société où la communication a totalement disparue. C’est pourtant ce que nous vivons. Les moyens de communication sont pléthore mais le contenu se résume à la seule pensée unique dont se réfère Karl Roove et ses thuriféraires.
Une société du mensonge est elle-même une non-société, car société signifie être relié, en communication avec autrui. Une société capitaliste est une « non société » par excellence, car animaux, végétaux, les plus infimes insectes, les micro-organismes tels les bactéries et les virus, sont tous formés en société …
Le mensonge ultime est le suivant : le temps n’est pas "ce que l’on en dit" et, par voie de conséquence, l’ensemble de sa construction idéologique s’écroule. Pour bien prendre conscience de ce qui permet à l’obscurantisme actuel son développement on doit comparer le discours de la science officielle avec le discours des dominants. Ainsi on se rend compte de l’extraordinaire et permanente logorrhée symbiotique empêchant la simple compréhension du réel.
Ce n’est pas parce que j’explique comment fonctionne le système capitaliste que je suis marxiste et, jusqu’à la nausée, la propagande médiatique consistera à affubler toute personne argumentant avec la dialectique marxiste de marxiste. Il n’en est rien et c’est bien le capitaliste qui se révèle être le pire des marxistes qui soit. Une sorte de non être humain revêtant une forme humaine.