COMMENT VAINCRE CONCRÈTEMENT LE CAPITALISME AU 21EME SIÈCLE
Tout d’abord le capitalisme est un marché qui repose sur, au moins, deux personnes et, par extrapolation, à toutes. Il y a d’un coté du comptoir du commerce quelques acheteurs et de l’autre coté des millions de vendeurs. Les quelques acheteurs sont là pour ne réaliser que des bonnes affaires toujours au détriment des millions de vendeurs, pourquoi ?
Pour les vendeurs, parmi les mille et une façons de se faire avoir, il en est une qui est toujours présente et qui agit comme une double peine. Il s’agit du fait que le minuscule (en nombre et en qualité) acheteur capitaliste lors de son emplette sur le comptoir du marché va toujours payer sa marchandise (la force de travail) après l’avoir totalement consommée alors que, dans le même temps, la marchandise créée a l’aide de cette force de travail va toujours être payée comptant par les innombrables vendeurs de force de travail. Où est cette règle qui veut que les travailleurs suivent toujours le derrière d’un employeur ? Ne cherchez pas elle n’est que dans la tête du capitaliste quand il est acheteur mais disparait comme par enchantement quand ce même capitaliste se transforme en vendeur (de cacahuètes par exemple car ce bon capitaliste ne vendra jamais sa “propre” force de travail il y tient trop).
Il existe, au moins, une manière concrète de se débarrasser de ce parasitisme larvaire en demandant une relance de l’économie par la consommation puisque, comme je vous le dis ci-dessus, notre “ami” capitaliste nous montre comment il “gagne” sa vie si facilement. Pour une fois emboitons-lui le pas et je suis certain qu’il ne voudra plus ni ne pourra plus jouer à son Monopoly truqué.
Résumons l’affaire :
Je suis capitaliste = j’achète = je paie plus tard (et je m’arrange souvent en ne payant jamais).
Je suis ce même capitaliste = je vends = c’est toujours comptant et content.
Je suis travailleur = j’achète = c’est toujours comptant et rarement content.
Je suis ce même travailleur = je vends (ma force de travail) = c’est toujours à crédit avec le risque de faillite de mon acheteur.
Alors pour rendre une vie de travailleur plus humaine je demande l’inversion des rôles pas pour un jour, pas pour un mois, pas pour une année mais pour toujours et à jamais comme ça nos enfants, nos petits enfants et tous leurs descendants apprendront que sur cette planète sévissait un système capitaliste nuisible pour l’homme quand ce dernier était encore dans sa préhistoire.