Texte écrit le 8 février 2020.
Coronavirus. Réponse de la Chine.
La veille du nouvel an chinois, des centaines de millions de chinois devaient entrer en « transhumance », mais une épidémie se déclare et prend tous les symptômes d’une pandémie mondiale. Que se passe-t-il réellement sur le plan purement médical ? rien de plus et rien de moins que ce qui, habituellement, est fait dans ces circonstances. Alors où se situe la différence avec les précédentes pandémies ? Le gouvernement chinois et son président Xi en personne prennent des initiatives de préventions exceptionnelles. Constructions, en un temps record, de plusieurs hôpitaux de campagne ultramodernes. Mise en quarantaine immédiate de dizaines de millions de Chinois et bien d’autres décisions toutes en conformités en pareilles situation.
Dès le premier jour la Corée du Nord ferme ses frontières avec la Chine puis ce sera au tour de la Russie de prendre une décision similaire. La Chine quant à elle, si elle confine bien ses citoyens par dizaines de millions dans certaines grandes ville, n’interdit absolument pas aux ressortissants étrangers de quitter le pays.
Cet aperçu de ce qui s’apparente à une pandémie susceptible d’évolution rapide, sans que l’on sache vraiment donner un sens à cette évolution, montre une capacité de réactivité hors norme de l’ensemble de la population chinoise avec ses dirigeants.
Plusieurs leçons peuvent d’ores et déjà être tirées. J’en retiendrai trois.
1_ Le service d’alerte est d’une force redoutable. En cas de conflit militaire la démonstration est faite d’une efficacité sans commune mesure comparable aux capacités d’un autre pays pouvant être amené à gérer une situation de même nature.
2_ La communication, sa puissance, sa résonance au niveau international, sa qualité toujours appuyée d’images spectaculaires apparait totalement maitrisée.
3_ Les cours du pétrole s’affolent. Comment vont sortir de cette crise les grandes entreprises mondiales ayant investies dans la recherche des sols bitumineux ?
Il y a bien d’autres aspects pouvant être abordés mais l’on peut, plus que raisonnablement, dire que la troisième guerre mondiale semble définitivement perdue par l’empire capitaliste mondial.