E=MC² cherchez l’erreur

Les Puissants sont détenteurs du Savoir et tiennent les manettes des flux linguistiques, ce n’est pas un hasard. Il est donc logique, se trouvant - s’imposant - aux points de bifurcation des langages de promouvoir les directions (les gens de Bruxelles emploient le mot de directives) qui les maintiennent en place tout en faisant obstruction à l’immense réservoir des connaissances accumulées et en devenir.
Par conséquent quel pourrait bien être l’inconscient que chacun entrevoit susceptible d’indisposer à l’extrême les puissants ? Réponse : la remise en cause de tout ce qui permet de maintenir un pseudo statut quo "accommodant" tout le monde : une infime minorité qui s’en arrange pour en avoir plus et l’écrasante majorité arrangée pour n’être, excusez le terme je n’en vois pas d’autre, qu’écrasée.

Le capitaliste et sa chose (le capitalisme) sont sans loi et se prétendent, quel que soit le prix à payer en termes de vie humaines, être au-dessus de toute loi.
Cela confirme mon souhait de voir l’humanité s’emparer de la notion de Temps et qu’il est des plus dangereux, aujourd’hui, pour un individu (mais également pour tout groupe d’individus formulant ce souhait) de dire "autre chose" du Temps que ce qui est généralement admis. En un sens l’esprit anticopernicien est vraiment d’actualité et, selon moi, d’une puissance infiniment plus destructrice qu’à l’époque de Copernic.
Sur ce point, la considérable pression idéologique qui confine à l’extrême les têtes pensantes de la planète en les empêchant d’irradier de leur connaissance le plus grand nombre peut devenir une catastrophe incommensurable qu’il est primordial d’éviter. Il s’avère que La Quantité en elle-même n’a guère de signification et qu’il faut chercher autrement, avec des outils existants, une énergie suffisamment adaptée pour bousculer ce qu’on appelle équilibre (en fait un déséquilibre fléché) permettant l’avènement de l’humanité et non son maintien sous tutelle.
Pourquoi le langage (outil à nul autre pareil) qui permet aux chercheurs d’être, avant tout, des hommes et des hommes communicants est l’exclu des recherches ? Le langage a deux composantes fondamentales qui, loin de s’opposer, forme une harmonie. La première composante réside dans sa réalité physique, chimique, biologique, etc. sorte de concentré scientifique disponible individuellement et collectivement ; la seconde composante est son mode d’expression intrinsèque qui intègre l’ensemble des phénomènes liés à l’ensemble des connaissances scientifiques et philosophiques que l’humanité possède. Ce deuxième aspect rencontre une opposition frontale et farouche des forces dominantes car la simple expression libre et non faussée de son expression signifierait la fin de la domination de ses forces les plus réactionnaires. Le langage (dans sa pluralité) semble être construit, façonné, avec une flèche du Temps et je pose la question aux physiciens mais aussi et surtout à tout le monde : le langage serait-il synonyme de “flèche du Temps” ? Spontanément, en répondant oui, surgit une théorie universelle comprise par l’humanité toute entière, avec des mots simples excluant l’utilisation abusive de la rhétorique. Ainsi se réconcilient et travaillent en osmose les “différentes disciplines scientifiques”.

Actuellement les sphères scientifiques, politiques, sans pratiquement d’exception, sont noyées par un flot de méconnaissances savamment orchestrées. C’est encore plus visible et criant en ce qui concerne les sciences humaines et sociales. Que d’énergie, de moyens considérables, pour imposer, à l’échelle planétaire, l’uniformisation d’un seul et unique langage qui s’apparente plutôt à la descente dans un monde du "silence ici on tue". Ce langage n’a rien à voir avec une quelconque mondialisation car le monde détient et transforme tous les langages nécessaires à sa propre expression.
La vie d’Einstein témoigne du besoin impérieux des hommes à comprendre ce qu’ils sont, d’où ils viennent et où ils vont. L’utilisation de l’icône “Einstein” pour empêcher ce besoin montre qu’une répression sans limite envers l’émancipation de l’humanité est à l’œuvre. En cela e=mc² est exemplaire. Spontanément cette formule fait ressortir de son carquois une flèche du Temps conservant tout son mystère. L’articulation, en elle-même, pose un souci à son concepteur en ce sens qu’il est dans l’incapacité de discerner le défaut originel de sa formule tant celle-ci comble un énorme tiroir appartenant aux multiples sciences qui s’y référent.
L’invention du concept espace-temps dont il est l’un des artisans décrit de façon indissociable l’espace dans lequel nous nous déplaçons et le temps qui s’écoule. Son cheminement intellectuel se trouve barré d’un épais trait muni d’une pointe extrêmement acérée semblant ressembler à une flèche. Il semble ignorer où situer cette pointe par rapport à ce trait.

On a l’impression que l’espace et le temps sont deux choses indépendantes, mais Einstein a montré que le temps est perçu différemment suivant la façon dont on se déplace. Quel est donc ce « vrai » temps qui mesure le temps, celui invoqué par la boutade « laisser le temps au temps » ? Cette question a laissé muettes des générations entières de penseurs ; les disciplines modernes tentent d’y répondre en exhibant un temps pluriel, physique, biologique, psychologique, mais le temps de la vérité évidente ne semble pas encore venu .

Cette citation de Wikipédia illustre pleinement la critique que je fais dans l’exposé suivant :

Auparavant je me dois de vous dire que par commodité je reprends in-extenso les articles à Wikipédia et que toute autre source aurait été, de toute façon, du même tonneau.

Voici mon exposé :

L’Énergie ne peut ni se créer ni se détruire mais uniquement se transformer d’une forme à une autre (principe de Mayer) ou être échangée d’un système à un autre (principe de Carnot). C’est le principe de conservation de l’énergie. Ce principe empirique a été validé, bien après son invention, par le théorème de Noether. La loi de la conservation de l’énergie découle de l’homogénéité du temps. Elle énonce que le mouvement ne peut être créé et ne peut être annulé : il peut seulement passer d’une forme à une autre. Afin de donner une caractéristique quantitative des formes de mouvement qualitativement différentes considérées en physique, on introduit les formes d’énergie qui leur correspondent.

(source Wikipédia)

Le concept d’Énergie requiert l’espace et le temps pour sa validation de sorte qu’Espace et Temps sont tout à la fois des “observateurs” dépendants et indépendants.

La Masse est la grandeur positive intrinsèque du corps intervenant directement dans le principe fondamental de la dynamique : c’est donc une notion présente dans presque tous les calculs de la physique classique. La conservation de la masse à travers toutes les transformations physiques et chimiques a longtemps été expérimentalement constatée, et admise, ce qui en a fait une grandeur fondamentale et confondue avec « la quantité de matière » (Isaac Newton l’a définie comme telle dans ses Principia Mathematica). La relativité restreinte montre que la masse (inertielle) constitue une forme d’énergie du corps, et se trouve alors ne plus être parfaitement invariante car, par exemple, la perte d’énergie sous forme lumineuse (donc a priori sans perte de masse) se trouve être une perte de masse. La connaissance de la constitution de la matière offre d’autres exemples de pertes de masse par l’utilisation de l’énergie sous forme de liaisons atomiques. La relativité générale dérive entre autres du principe d’équivalence qu’Einstein présente comme une « interprétation » de l’égalité de la masse inerte et de la masse grave en termes de relativité du mouvement accéléré. La physique quantique utilise l’équivalence masse-énergie pour caractériser les particules virtuelles, responsables des interactions entre particules et attend toujours la découverte du boson de Higgs dont la théorie dit qu’il serait responsable de l’acquisition de masse par les particules.

(source Wikipédia)

Le concept de Masse en épousant le concept d’Energie (à travers son équivalence) requiert également pour sa validation l’Espace et le Temps.

La Vitesse C en physique, est une grandeur qui mesure le rapport d’une évolution au temps. Exemple : vitesse de sédimentation, vitesse d’une réaction chimique, etc.
En cinématique, la vitesse est une grandeur vectorielle qui mesure pour un mouvement, le rapport de la distance parcourue au temps.
Formellement, le vecteur-vitesse est la dérivée de la position de l’objet par rapport au temps. Lorsque cela n’entraîne pas de confusions, on appelle le vecteur-vitesse simplement « vitesse ». C’est ici une grandeur vectorielle.

(source Wikipédia)

Le concept de Vitesse requiert également pour sa validation l’Espace et le Temps.

L’Espace est avant tout une notion de géométrie et de physique qui désigne une étendue, abstraite ou non, ou encore la perception de cette étendue. Conceptuellement, il est synonyme de contenant aux bords indéterminés. Mais l’espace prend de nombreux sens précis et propres à de multiples disciplines scientifiques dérivées de la géométrie. L’espace figure alors, de manière générale, un Tout ensembliste, mais structuré : le domaine de travail.

(source Wikipédia)

L’espace géométrique et physique se trouve absorbé, comme digéré, du fait des pratiques mathématiciennes qui l’incorpore et ainsi perd son statut d’indépendance.

Le Temps de la science renvoie largement à sa conceptualisation philosophique, à la fois du fait des questionnements que l’étude rationnelle suscite, mais aussi par les progrès qu’elle apporte : progrès dans la mesure, progrès dans la perception. S’il est vrai que l’essentiel du rapport scientifique au temps réside dans sa représentation — que les scientifiques souhaitent toujours mieux adaptée et plus précise — l’histoire de la « dimension temps » apprend beaucoup sur l’essence du temps. Le soucis de lui conférer une objectivité propre a amené les scientifiques de toutes époques à considérer son étude avec beaucoup de pragmatisme ; cependant, du temps « instantané » de la mécanique classique au temps dépendant et paramétré de la Théorie de la relativité, c’est une véritable révolution par distanciation qui s’est produite dans le champ scientifique. La thermodynamique, par ailleurs, met en exergue la notion essentielle de « flèche du temps » telle qu’elle transparaît en physique comme en biologie. Selon Ilya Prigogine, il doit y avoir deux sortes de temps : le temps réversible des physiciens et le temps -irréversible (flèche du temps) de la thermodynamique (et de la biologie). Pour réfléchir au concept du temps, l’homme s’appuie sur son langage ; mais les mots sont trompeurs et ne nous disent pas ce qu’est le temps – pire, ils viennent souvent nous dicter notre pensée et l’encombrer de préjugés sémantiques. La dimension paradoxale du langage temporel n’est pas très complexe : il suffit de s’attarder sur une simple expression courante comme « le temps qui passe trop vite » pour s’en rendre compte. Cette expression désigne un temps qui s’accélérerait. Mais l’accélération, c’est bien encore une position (spatiale) dérivée (deux fois) par rapport au temps : voilà que ressurgit le « temps-cadre » immuable ! Le temps n’est ni la durée, ni le mouvement : en clair, il n’est pas le phénomène temporel. Ce n’est pas parce que des évènements se répètent que le temps est nécessairement cyclique. Cette prise de recul, distinction entre temps et phénomène, sera relativement effective au cours de l’histoire en sciences et peut-être moins en philosophie, parfois victime des apparences sémantiques. Toutefois, en distinguant ainsi le temps et les évènements portés par lui surgit une dualité embarrassante : dans quelle réalité placer ces phénomènes qui surviennent, si ce n’est dans le temps lui-même ? Le sage dira, dans le « cours du temps ». Cette scène animée des phénomènes est séduisante et juste, mais il faut prendre garde au piège sémantique. Le cours du temps, c’est ce que beaucoup ont figuré dans leurs cahiers d’écolier par la droite fléchée : au-delà de l’amalgame trompeur avec le mouvement, il y a l’idée de la causalité, et aussi de la contrainte. Le cours du temps illustre la sensation de chronologie imposée, qui est une propriété du temps pour lui-même. Rien ici n’indique encore l’idée de changement ou de variation. Il s’agit véritablement d’un cadre, du Chronos – du devenir rendu possible par Kronos. L’homme, pour sa part, devient, et les phénomènes, eux, surviennent. C’est là l’affaire de la flèche du temps, qui modélise les transformations au cours du temps, ou plutôt, « au cours du cours du temps ». Elle est une propriété des phénomènes. Ces deux notions sont importantes et non intuitives, elles sont mélangées et brouillées par le langage en un seul et même tout, une fausse idée première du temps. La science, notamment, s’est appuyée sur elles pour édifier plusieurs visions successives du temps au fil de ses progrès.

(source Wikipédia)

Les scientifiques, et nous leur emboîtons le pas, énoncent que la lumière se trouve en perpétuel mouvement (je parle de la matière composant la lumière) et c’est précisément dans cette conception que réside un flou volontairement entretenu par tous.
Question : si la vitesse de la lumière est de 300 000 km par seconde et qu’à “cette vitesse” le temps n’existe pas comment est calculée cette vitesse puisque la seconde correspondant aux 300 000 km n’a pas d’existence ?
Je complète la question : la lumière (photons ou autres composants) parcourant 300 000 km est l’équivalant d’une seconde. Cette seconde (temps) accolée à la distance (espace) est dans cette situation réputée sans existence par conséquent comment est constaté le parcours (distance parcourue) de la lumière ?
Les atomes composant la matière réputée ultime dont toute chose est faite comprennent et ne connaissent que cet état. Conceptualiser le temps limite (vitesse de la lumière) avec l’ensemble des temps relatifs alors qu’eux-mêmes sont à l’origine conceptuels de l’expression “vitesse de la lumière” pose problème. Il s’avère que nous incorporons du relatif à du défini et concomitamment du défini à du relatif ce qui, en principe, est normal mais où sont les observateurs qui permettent de constater la validité du propos ?

Le temps est le temps parce qu’il est le temps. Cette réponse me semble un peu courte.

Bien que personne ne se risque à donner une version démocratique de l’acception ou non de cette notion capitale en tout point il nous est asséné une vision extrêmement simpliste du Temps. Cela s’explique, en partie, par le fait que le capitaliste n’est pas fou ; Il appliquera cette notion qu’au stade ultime de son exploitation de l’homme et, bien sur, après avoir requis au préalable et exploité tous les autres paramètres nécessaires à l’application de son seul point de vue qu’il prend grand soin d’imposer.

En disant ce qui précède je ne fais que paraphraser Karl Marx dans Le Capital.

Le Temps requiert … que lui-même pour… pourquoi, au fait ?

Réponse : La Vitesse C intègre dans son énoncé et ses attendus les composantes Espace/Temps à géométrie variable en fonction des résultats souhaités ou souhaitable, c’est selon. La communauté scientifique internationale (dans son sens le plus large), en validant la géniale équation, se prend les pieds dans le tapis. Le Temps dans le concept espace/temps, sans aucun contrôle démocratique que ce soit, est l’objet d’un postulat reprenant lui-même les concepts et principes généraux mathématiques. En prime, si vous permettez, il a sa pleine expression dans l’Espace puisque toujours de concert dans l’acceptation totale de son propre concept. Pour schématiser ce qui précède je dis que les vecteurs de cette théorie (puisqu’il ne s’agit que d’une théorie) se tiennent par la barbichette, se soutiennent les uns les autres et forment un ensemble similaire à l’organisation de la caste dirigeant le monde.

Curieux et surprenant qu’une théorie soit validée alors qu’un de ses éléments fondateurs ne l’est pas ?

L’affirmation qui consiste, pour de nombreux et honnêtes chercheurs théoriciens, à démontrer l’origine de la flèche du Temps sans présupposer que la flèche induit, de facto, un sens, montre, non plus une contradiction qui serait à surmonter mais plutôt, dans le meilleur des cas, un échec.
Il en est tout autrement lorsqu’il s’agit d’hommes politiques qui utilisent ce constat d’échec apparent pour insupporter le plus grand nombre.